Naso Annulatus II
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Naso Annulatus II
Bonjour à tous et à chacun
Rédigeant actuellement un article pour une revue de modélisme naval sur le Nautilus d'un ami espagnol, l'idée très forte m'est venue de me remettre à "la sous-marinade !"
Ci-dessus le sous-marin de mon ami
Avant de me lancer dans un nouveau sous-marin je m'interroge sur la restauration d'un de mes anciens sous-marins : le Naso-Annulatus (qui deviendra donc, si je donne suite à mon idée : le Naso-Annulatus II)
Ma décision ne sera prise qu'après étude de l'étendue de la restauration à mener avec un seul objectif : blinder ce sous-marin au niveau sécurité (oui, la perte de mon Professeur Aronnax me sert de leçon !)
Je pourrai naturellement le faire naviguer sans trop de risque dans une piscine mais pour moi ce genre de navigation n'a aucun sens. Un sous-marin doit naviguer en eau libre !
(Je suis sans doute influencé par un de mes mentors en sous-marinade : l'Australien John Dutton, créateur lui aussi d'un Nautilus, qui naviguait en eau libre et qui a perdu son soum dans un lac de son pays mais qui fut récupéré... lui ! ). Son sous-marin ci-dessous et le mien ensuite
Bref, bref, pour en revenir à la sécurité, la grande idée est d'abandonner la plongée statique pour ne faire plonger Annulatus II qu'en plongée dynamique. Je pense que mon Professeur Aronnax a coulé par défaillance de la pompe du ballast. Celui-ci n'a pu se vider et le sous-marin est resté au fond de l'eau. L'avantage des sous-marins à plongée dynamique, qui n'utilisent pas de ballast pour plonger, c'est qu'ils ont l'avantage de pouvoir remonter à la surface en cas de perte de contact radio, grâce à leur flottabilité positive. Mon Naso-Annulatus II n'aura donc plus de ballast.
Par contre il conservera tous ses systèmes de sécurité antérieurs (si je parviens à les remettre en ordre de marche) avec le principal : la libération radiocommandée de sa quille (alourdie en plomb) le sous-marin allégé remontera à la surface (normalement) avec libération d'une bouée de détresse signalant l'endroit où le sous-marin a coulé pour le cas où il ne remonterai pas (une partie de la quille est ménagée d'un logement où se logent une bouée en polystyrène et son fil en nylon raccordé à la coque. La quille en tombant libère la bouée en indiquant l'emplacement du soum ... pour sa récupération !) Ouai les gars, on m'a suffisamment reproché de n'avoir pas adopté ce système pour mon Prof. Aronnax sachez bien que je l'avais déjà utilisé sur mes sous-marins antérieurs (Anchar avec une trappe au-dessus de la coque et Annulatus au niveau de sa quille) "Que ne l'as-tu fait alors sur ton Professeur ???"
Ci-dessus l'Anchar navigant dans le canal St Félix au coeur de Nantes. Un bout de spaghetti maintient la trappe fermée (cf la flêche). Si le sous-marin reste au fond de l'eau, au bout d'un certain temps la nouille se ramolli et libère la trappe. Pour l'anecdote le trou béant derrière la trappe quadrillée est l'entrée d'une seconde trappe (un bouchon à vis en PVC), un accès pour la mise en marche du récepteur, qui n'a pas été remis à sa place (un oubli dans le feu de l'action) Le point rouge à 11h00 de la trappe est un LED prévu pour s'allumer en cas d'entrée d'eau.
Rédigeant actuellement un article pour une revue de modélisme naval sur le Nautilus d'un ami espagnol, l'idée très forte m'est venue de me remettre à "la sous-marinade !"
Ci-dessus le sous-marin de mon ami
Avant de me lancer dans un nouveau sous-marin je m'interroge sur la restauration d'un de mes anciens sous-marins : le Naso-Annulatus (qui deviendra donc, si je donne suite à mon idée : le Naso-Annulatus II)
Ma décision ne sera prise qu'après étude de l'étendue de la restauration à mener avec un seul objectif : blinder ce sous-marin au niveau sécurité (oui, la perte de mon Professeur Aronnax me sert de leçon !)
Je pourrai naturellement le faire naviguer sans trop de risque dans une piscine mais pour moi ce genre de navigation n'a aucun sens. Un sous-marin doit naviguer en eau libre !
(Je suis sans doute influencé par un de mes mentors en sous-marinade : l'Australien John Dutton, créateur lui aussi d'un Nautilus, qui naviguait en eau libre et qui a perdu son soum dans un lac de son pays mais qui fut récupéré... lui ! ). Son sous-marin ci-dessous et le mien ensuite
Bref, bref, pour en revenir à la sécurité, la grande idée est d'abandonner la plongée statique pour ne faire plonger Annulatus II qu'en plongée dynamique. Je pense que mon Professeur Aronnax a coulé par défaillance de la pompe du ballast. Celui-ci n'a pu se vider et le sous-marin est resté au fond de l'eau. L'avantage des sous-marins à plongée dynamique, qui n'utilisent pas de ballast pour plonger, c'est qu'ils ont l'avantage de pouvoir remonter à la surface en cas de perte de contact radio, grâce à leur flottabilité positive. Mon Naso-Annulatus II n'aura donc plus de ballast.
Par contre il conservera tous ses systèmes de sécurité antérieurs (si je parviens à les remettre en ordre de marche) avec le principal : la libération radiocommandée de sa quille (alourdie en plomb) le sous-marin allégé remontera à la surface (normalement) avec libération d'une bouée de détresse signalant l'endroit où le sous-marin a coulé pour le cas où il ne remonterai pas (une partie de la quille est ménagée d'un logement où se logent une bouée en polystyrène et son fil en nylon raccordé à la coque. La quille en tombant libère la bouée en indiquant l'emplacement du soum ... pour sa récupération !) Ouai les gars, on m'a suffisamment reproché de n'avoir pas adopté ce système pour mon Prof. Aronnax sachez bien que je l'avais déjà utilisé sur mes sous-marins antérieurs (Anchar avec une trappe au-dessus de la coque et Annulatus au niveau de sa quille) "Que ne l'as-tu fait alors sur ton Professeur ???"
Ci-dessus l'Anchar navigant dans le canal St Félix au coeur de Nantes. Un bout de spaghetti maintient la trappe fermée (cf la flêche). Si le sous-marin reste au fond de l'eau, au bout d'un certain temps la nouille se ramolli et libère la trappe. Pour l'anecdote le trou béant derrière la trappe quadrillée est l'entrée d'une seconde trappe (un bouchon à vis en PVC), un accès pour la mise en marche du récepteur, qui n'a pas été remis à sa place (un oubli dans le feu de l'action) Le point rouge à 11h00 de la trappe est un LED prévu pour s'allumer en cas d'entrée d'eau.
Re: Naso Annulatus II
Pour moi pas d'hésitation modernisation du sous marin existant
Olivier 44- Admin
- Messages : 134
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Naso Annulatus II
Bonjour Olivier
Tu me confirmes ici l'opinion unanime des membres de notre club qui ont découvert ce sous-marin
... et, très démocratiquement, je me rallie à l'idée générale
Première étape, à la maison, j'ai commencé à rassembler toute la doc qui me restait d'un vieux projet (plus de 10 ans... je vais approfondir mes recherches sur ce point) et naturellement je n'ai hélas pas retrouvé grand chose. Surtout pas le schéma électrique qui me permettra de voir plus clair dans mon paquet de nouilles...
Ce schéma j'ai commencé à le coucher sur papier en démontant les éléments au fur et à mesure où je parviens à les désigner. Pour info, témoin de la richesse du sous-marin, un résumé de ses composants dans une doc retrouvée :
Propulsion :
- 2 moteurs électriques "MFA/como drills RE 540/1". 4,5 V - 15 V. (7,49 - 21,2 W). 7500 à 15800 tours/minute. Consommation < 2,85 A.
- 2 réducteurs "919D". Rapport de réduction = 2,5:1 soit 3600 tours/minutes à plein régime à 7,2 V.
- 2 variateurs ROBBE Rokraft 100 aeP (15A)
- 2 hélices quadriplales bronze Raboesch de 35 mm
- 2 batteries propulsion 7,2 V et 3300mAh (pack de 6 éléments Ni-Mh de 1,2V)
Equipement Radio :
- Radiocommande 8 Voies Robbe F14 (4/8/0. 41 mhz):
. Voie 1 = gouvernail de direction
. Voie 2 = gouverne de plongée avant
. Voie 3 = gouverne de plongée arrière
. Voie 4 = variateur électronique moteur de propulsion droit
. Voie 5 = variateur électronique moteur de propulsion gauche
. Voie 6 = vanne de chasse
. Voie 7 = abandon de quille
. Voie 8 = interrupteur correcteur d'assiette et éclairage
- 1 batterie réception 4,8 V et 3300mAh (pack de 4 éléments Ni-Mh de 1,2V)
Equipement annexe :
- 1 détecteur d'anomalie d'émission radio (Failsafe) FY100 de CONRAD couplé à la vanne de chasse du ballast
- 1 stabilisateur de plongée avec palpeur de pression GRAUPNER 1962 couplé aux barres de plongée avant
- 1 correcteur d'assiette électronique "Lageregler" LR2 de ModellUboot
- 1 détecteur d'entrée d'eau MK108 de VELLEMAN
- 1 éclairage par 3 LED rouge clignottante.
Je vais simplifier tout cela en ne conservant que l'essentiel, celui qui touche à la sécurité.
A suivre.
Tu me confirmes ici l'opinion unanime des membres de notre club qui ont découvert ce sous-marin
... et, très démocratiquement, je me rallie à l'idée générale
Première étape, à la maison, j'ai commencé à rassembler toute la doc qui me restait d'un vieux projet (plus de 10 ans... je vais approfondir mes recherches sur ce point) et naturellement je n'ai hélas pas retrouvé grand chose. Surtout pas le schéma électrique qui me permettra de voir plus clair dans mon paquet de nouilles...
Ce schéma j'ai commencé à le coucher sur papier en démontant les éléments au fur et à mesure où je parviens à les désigner. Pour info, témoin de la richesse du sous-marin, un résumé de ses composants dans une doc retrouvée :
Propulsion :
- 2 moteurs électriques "MFA/como drills RE 540/1". 4,5 V - 15 V. (7,49 - 21,2 W). 7500 à 15800 tours/minute. Consommation < 2,85 A.
- 2 réducteurs "919D". Rapport de réduction = 2,5:1 soit 3600 tours/minutes à plein régime à 7,2 V.
- 2 variateurs ROBBE Rokraft 100 aeP (15A)
- 2 hélices quadriplales bronze Raboesch de 35 mm
- 2 batteries propulsion 7,2 V et 3300mAh (pack de 6 éléments Ni-Mh de 1,2V)
Equipement Radio :
- Radiocommande 8 Voies Robbe F14 (4/8/0. 41 mhz):
. Voie 1 = gouvernail de direction
. Voie 2 = gouverne de plongée avant
. Voie 3 = gouverne de plongée arrière
. Voie 4 = variateur électronique moteur de propulsion droit
. Voie 5 = variateur électronique moteur de propulsion gauche
. Voie 6 = vanne de chasse
. Voie 7 = abandon de quille
. Voie 8 = interrupteur correcteur d'assiette et éclairage
- 1 batterie réception 4,8 V et 3300mAh (pack de 4 éléments Ni-Mh de 1,2V)
Equipement annexe :
- 1 détecteur d'anomalie d'émission radio (Failsafe) FY100 de CONRAD couplé à la vanne de chasse du ballast
- 1 stabilisateur de plongée avec palpeur de pression GRAUPNER 1962 couplé aux barres de plongée avant
- 1 correcteur d'assiette électronique "Lageregler" LR2 de ModellUboot
- 1 détecteur d'entrée d'eau MK108 de VELLEMAN
- 1 éclairage par 3 LED rouge clignottante.
Je vais simplifier tout cela en ne conservant que l'essentiel, celui qui touche à la sécurité.
A suivre.
Re: Naso Annulatus II
A le sous-marin voilà une discipline qui me fout les jetons qu'il reste au fond
Re: Naso Annulatus II
De tous mes sous-marins il ne m'en reste plus qu'un le Naso Annulatus
Le Anchar repose au fond de l'Erdre, au coeur de Nantes près du Pont de la Motte Rouge
Le Goubet au fond d'une Fontaine à Pontivy (56)
Le Professeur Aronnax au fond de l'étang du Val Saint Martin à Pornic
Jamais deux sans trois la série devrait être terminée !
Ci-dessus mon Naso-Annulatus qui n'a jamais navigué que dans une piscine. Trop facile à récupérer. Les vrais sous-mariniers n'ont peur de rien et naviguent en eau libre.
Le Anchar repose au fond de l'Erdre, au coeur de Nantes près du Pont de la Motte Rouge
Le Goubet au fond d'une Fontaine à Pontivy (56)
Le Professeur Aronnax au fond de l'étang du Val Saint Martin à Pornic
Jamais deux sans trois la série devrait être terminée !
Ci-dessus mon Naso-Annulatus qui n'a jamais navigué que dans une piscine. Trop facile à récupérer. Les vrais sous-mariniers n'ont peur de rien et naviguent en eau libre.
Re: Naso Annulatus II
Didier, il y aussi des vrais sous marins qui disparaissent en eau libre.
Olivier 44- Admin
- Messages : 134
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Naso Annulatus II
A qui le dis-tu... le 11 novembre 2017 disparaissait mon Professeur Aronnax et, quatre jours plus tard, le 15 novembre de la même année les pauvres sous-mariniers argentin du San-Juan...
Mais, entendons-nous bien, comparaison n'est pas raison, la perte de mon jouet n'est pas une tragédie, celle du San-Juan est une horrible tragédie.
Mais, entendons-nous bien, comparaison n'est pas raison, la perte de mon jouet n'est pas une tragédie, celle du San-Juan est une horrible tragédie.
Re: Naso Annulatus II
Cahier des charges pour la refonte du Naso-Annulatus :
1) Vider tout le sous-marins pour examen de la coque --> fait
2) Découpes des parois du ballast et des gondoles de servo abandonnées --> fait
3) Petites réparations sur ano constatées (fixation plan de gouverne et condensateur anti-parasite sur moteur dessoudés ...) --> fait
4) Fermeture des entrées condamnées (prise d'eau ballast, tringlerie commande ballast, couvercle plexi...) --> en cours. Voir photo
5) Test coque étanche (réfection des joints des trappes en caoutchouc ?) puis remplacement si nécessaire
6) Test des éléments radio et autres composants de navigation --> en cours.
Bilan intermédiaire : la radiocommande et le récepteur sont toujours opérationnels.
7) Achats composants si nécessaires (notamment batteries si HS) puis réimplantation des éléments internes conservés et/ou remplacés
9) Ajout bouée balise détresse dans quille
10) Mise en assiette, équilibrage (test en baignoire)
11) Tests et navigations d'essais. Mises au point. (de préférence dans piscine)
12) Navigation opérationnelle en eau libre (Val Saint Martin)
Pose d'une plaquette en zinc soudée sur la prise d'eau du ballast. La came en laiton est la fermeture de la quille qui assurera son abandon en cas de perte de contrôle du sous-marin. Il y a bien longtemps que je n'ai plus soudé du zinc et le travail n'est pas très propre mais cela est sans importance puisque came et plaquette sont masquées par la quille.
De quoi m'occuper de nombreuses semaines !
1) Vider tout le sous-marins pour examen de la coque --> fait
2) Découpes des parois du ballast et des gondoles de servo abandonnées --> fait
3) Petites réparations sur ano constatées (fixation plan de gouverne et condensateur anti-parasite sur moteur dessoudés ...) --> fait
4) Fermeture des entrées condamnées (prise d'eau ballast, tringlerie commande ballast, couvercle plexi...) --> en cours. Voir photo
5) Test coque étanche (réfection des joints des trappes en caoutchouc ?) puis remplacement si nécessaire
6) Test des éléments radio et autres composants de navigation --> en cours.
Bilan intermédiaire : la radiocommande et le récepteur sont toujours opérationnels.
7) Achats composants si nécessaires (notamment batteries si HS) puis réimplantation des éléments internes conservés et/ou remplacés
9) Ajout bouée balise détresse dans quille
10) Mise en assiette, équilibrage (test en baignoire)
11) Tests et navigations d'essais. Mises au point. (de préférence dans piscine)
12) Navigation opérationnelle en eau libre (Val Saint Martin)
Pose d'une plaquette en zinc soudée sur la prise d'eau du ballast. La came en laiton est la fermeture de la quille qui assurera son abandon en cas de perte de contrôle du sous-marin. Il y a bien longtemps que je n'ai plus soudé du zinc et le travail n'est pas très propre mais cela est sans importance puisque came et plaquette sont masquées par la quille.
De quoi m'occuper de nombreuses semaines !
Re: Naso Annulatus II
Beau programme, bravo Didier
Olivier 44- Admin
- Messages : 134
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Naso Annulatus II
4) Fermeture des entrées condamnées (prise d'eau ballast, tringlerie commande ballast, couvercle plexi...) --> en cours --> fait
On passe donc en phase "5"
5) Test coque étanche (réfection des joints des trappes en caoutchouc ?) puis remplacement si nécessaire
Test à mener à la maison en baignoire avec mise en pression de la coque interne. Le dégagement des bulles d'air (éventuelles) permettra de localiser les entrées d'eau !!
On passe donc en phase "5"
5) Test coque étanche (réfection des joints des trappes en caoutchouc ?) puis remplacement si nécessaire
Test à mener à la maison en baignoire avec mise en pression de la coque interne. Le dégagement des bulles d'air (éventuelles) permettra de localiser les entrées d'eau !!
Re: Naso Annulatus II
Attention test 5 primordial
Olivier 44- Admin
- Messages : 134
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Naso Annulatus II
Test étanchéité ce matin avec mise en pression de la coque interne.
Une bonne nouvelle et cinq mauvaises.
La bonne : les joints en caoutchouc Para semblent corrects, je ne devrai pas les changer. (n.b. le caoutchouc Para est difficile à se procurer)
Les mauvaises : 5 fuites relevées
- 2 soudures à reprendre (sur un point de la coque et au niveau de la prise d'eau du ballast)
- au passage de l'antenne de réception
- au passage des tringles des gouvernes de profondeur arrière et de direction.
La plus grave des entrées d'eau se situe au niveau de la prise d'eau condamnée de l'ancien ballast. J'aimerai la reprendre avec le fer à souder (500 Watts ?) de Loïc
Re: Naso Annulatus II
Je viens de réparer (du moins je l'espère) la soudure qui a cédée sur la coque au raccord de deux feuilles de zinc.
Opération fastidieuse, suivez le guide :
1) Fermer toute la coque en serrant les 42 boulons à la bonne tension pour la rendre étanche ; 2) mettre la coque en pression à la pompe via une valve Presta prise dans la coque ; 3) localiser la fuite avec un peu d'eau savonneuse ; 4) évacuer l’air en ouvrant la valve ; 5) protéger les zones fragiles en ôtant la trappe de visite en plexi (déserrer les 17 écrous, ôter les 17 rondelles inox à la pince brusselle) ; 6) couvrir le joint étanche en caoutchouc Para avec une éponge humide ; 7) souder la zone (acide chlorhydrique, étain, fer à souder 100 watts) ; 8 ) ne pas respirer les vapeurs d'acide chlo et ne pas brûler les doigt qui tiennent l'éponge ; 9) laisser refroidir et recommencer le test en « 1 »
J’ai mené cette opération 4 fois de suite car à chaque fois la soudure était ratée (je me demande par quel miracle j’ai pu souder correctement tout ce sous-marin il y a 10 ans de cela. C’est fou ce qu’on perd en dextérité en ne pratiquant pas ) puis, une fois la soudure correcte (plus de bulle savonneuse) j’ai badigeonné l’intérieur de la coque au niveau de la soudure avec de l’époxy métal. Ceinture et bretelles !
Dire qu’il me reste encore 4 zones à traiter (l'entrée ballast par soudure, l'entrée antenne récepteur par époxy et les deux autres … je n’en sais rien encore…)
Croyez moi, si vous voulez faire un sous-marin en tôle de zinc soudé, armez vous de patience !
Opération fastidieuse, suivez le guide :
1) Fermer toute la coque en serrant les 42 boulons à la bonne tension pour la rendre étanche ; 2) mettre la coque en pression à la pompe via une valve Presta prise dans la coque ; 3) localiser la fuite avec un peu d'eau savonneuse ; 4) évacuer l’air en ouvrant la valve ; 5) protéger les zones fragiles en ôtant la trappe de visite en plexi (déserrer les 17 écrous, ôter les 17 rondelles inox à la pince brusselle) ; 6) couvrir le joint étanche en caoutchouc Para avec une éponge humide ; 7) souder la zone (acide chlorhydrique, étain, fer à souder 100 watts) ; 8 ) ne pas respirer les vapeurs d'acide chlo et ne pas brûler les doigt qui tiennent l'éponge ; 9) laisser refroidir et recommencer le test en « 1 »
J’ai mené cette opération 4 fois de suite car à chaque fois la soudure était ratée (je me demande par quel miracle j’ai pu souder correctement tout ce sous-marin il y a 10 ans de cela. C’est fou ce qu’on perd en dextérité en ne pratiquant pas ) puis, une fois la soudure correcte (plus de bulle savonneuse) j’ai badigeonné l’intérieur de la coque au niveau de la soudure avec de l’époxy métal. Ceinture et bretelles !
Dire qu’il me reste encore 4 zones à traiter (l'entrée ballast par soudure, l'entrée antenne récepteur par époxy et les deux autres … je n’en sais rien encore…)
Croyez moi, si vous voulez faire un sous-marin en tôle de zinc soudé, armez vous de patience !
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